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Les histoires queers comptent (5me année)


Avez-vous déjà entendu le terme LGBTQ+? Savez-vous ce qu’il signifie? LGBTQ+ est un sigle qualifiant les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queers; et le symbole + représente les personnes ayant des identités de genre et des orientations sexuelles différentes des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queers.


Saviez-vous que les personnes et les communautés LGBTQ+ ont une longue histoire au Nouveau-Brunswick?


Il ne faut pas oublier qu’au Nouveau-Brunswick, il y a toujours eu des personnes LGBTQ+. Saviez-vous que l’histoire des personnes LGBTQ+ n’est pas toujours connue? En effet, les lieux qui préservent l’histoire, comme les musées et les archives, ne pensaient pas qu’il était important de se souvenir de ces histoires. Il s’agit de la même chose dans les programmes scolaires. Bien que raconter ces histoires aujourd’hui est délicat, il ne faut pas oublier qu’elles existent depuis toujours.


Prenons par exemple l’histoire de Len et de Cub. Leonard Olive Keith, surnommé Len, est né en 1899 dans le comté de Kings, au Nouveau-Brunswick. Joseph Austin Coates, surnommé Cub, est également né en 1899 dans le même comté. Étant photographe, Len prenait souvent des photos de choses qui étaient importantes pour lui, ainsi que de son chéri, Cub. Len a pris de très nombreuses photos sur sa vie avec Cub.


Leur histoire d’amour peut sembler banale, mais dans les années 1900, c’était exceptionnel. Les photos prises par Len couvrent la période allant de 1905 à 1940, pendant laquelle la vaste majorité des Néo-Brunswickois n’acceptaient pas les personnes LGBTQ+. Ayant retrouvé ces photos dans les Archives provinciales du Nouveau-Brunswick, Dusty Green a lui-même décidé de créer une collection d’histoires LGBTQ+ pour le Nouveau-Brunswick. C’est ainsi qu’il a créé, en 2015, l’Initiative du patrimoine queer du Nouveau-Brunswick.


Au Nouveau-Brunswick, la première vague d’activisme LGBTQ+ est arrivée un peu plus tard qu’ailleurs au Canada. L’homosexualité n’ayant été décriminalisée qu’en 1969, la première organisation gaie de la province a vu le jour à la fin des années 1970, et le premier bar gai, appelé « Dance Tax », a ouvert ses portes en 1985. Le premier défilé de la fierté gaie de la province a eu lieu à Moncton en 1999, c’est-à-dire près de 40 ans après le premier défilé à Toronto.


Ce n’est pas parce que les personnes LGBTQ+ n’avaient pas de bar, d’organisation ou de droits qu’elles n’existaient pas elles-mêmes. Les personnes LGBTQ+ ont bien sûr toujours existé, mais elles n’ont pas eu de droits et de reconnaissance pendant très longtemps. Selon vous, y a-t-il d’autres personnes ou de communautés dont les histoires ont été écartées de lieux comme les musées et les archives, ainsi que des programmes scolaires?

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